DISCUSSION COLLECTIVE
19H30 – 21H30
Cycle: puissance fictionnelle // paysages insurrectionnels
Séance 1: La poésie nous revient (de) là où on ne l’attendait plus avec PIERRE ALFERI et FRANCK LEIBOVICI sur une proposition de Sébastien Souchon et Camille Zéhenne
À partir de cette citation de Jean Baudrillard nous souhaitons interroger ce que la poésie comme geste permet.
En quoi la poésie résiste-t-elle à l’institution et quel est son propre péril ?
Dans quelle mesure sa nature est-elle un renversement permanent et structurel en ce qu’elle organise des espaces troués, une modalité de déliaison des mots afin qu’ils regagnent leur propre polysémie?
Il s’agira aussi de questionner le rêve d’une adéquation au monde artistique et le risque de se soumettre plus vite qu’on ne le croit à l’emprise d’un système que l’on abhorre et qui enlise.
BREF une réflexion sur les matériaux du langage en rapport avec ce que l’on nomme couramment l’art ou la poésie.
Pierre Alferi, né en 1963, est l’auteur d’une quinzaine de livres de poésie, de quelques romans et essais (la plupart chez P.O.L), mais aussi de films expérimentaux et de pièces sonores, de pièces de théâtre, de livres d’images et d’affiches (archivés sur alferi.fr). Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions, projections, lectures et performances, en France et à l’étranger. Son dernier récit, Hors Sol (2018), est un roman d’anticipation. Parler (2017) rassemble trois pièces de théâtre écrites pour Fanny de Chaillé, dont la dernière, Les Grands, a été présentée au Festival d’Avignon et au Festival d’Automne. divers chaos (2020) contient ses poèmes les plus récents. Il enseigne la littérature aux Beaux-Arts de Paris.
Franck Leibovici (poète, artiste)
Il a tenté de rendre compte, sous la forme d’expositions, de performances et de publications, des conflits dits « de basse intensité » d’un point de vue documental en usant de partitions graphiques et de systèmes de notation issus de la musique expérimentale, de la danse, de la linguistique – des documents poétiques (al dante, 2007), portraits chinois (al dante, 2007), un mini-opéra pour non musiciens (ed. mf, 2018) ; a publié des correspondances de spams, des discours de 70h, et des transcriptions de sex-tape (lettres de jérusalem, 2012 ; filibuster, jeu de paume, 2013 ; de l’amour, éds. jean-boîte, 2019) ; a travaillé sur l’écologie de l’œuvre d’art – (des formes de vie) – une écologie des pratiques artistiques (les laboratoires d’aubervilliers / questions théoriques, 2012), des récits ordinaires (les presses du réel / villa arson, 2014), refresh ! / collecting live art (tate modern / koenig, 2012-2014), the training – an artwork for later / and after (biennale de venise, 2017) ; travaille actuellement, avec julien seroussi, à un nouveau cycle d’expositions et de publication (bogoro, questions théoriques, 2016) autour de l’invention de la justice internationale contemporaine et du premier procès de la cour pénale internationale (cpi) de la haye.
Discussion collective d’une durée de 2h00. Entrée libre. Modération : Sébastien Souchon & Camille Zéhenne/
Début à 19h30 !
Cette université libre est coordonnée par Claire Bocquet, Marie Fouk et César Chevalier
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