Sur une proposition de Corentin Canesson, Damien le Dévédec et Maela Bescond.
« Perils from the sea » a débuté à Brest le 23 février 2016, une exposition déployée en quatre temps, sur une durée de 6 mois, qui s’est poursuivit le 21 juin 2016 au DOC en voyant apparaître et disparaître les œuvres de Clémentine Adou, Nuno Barroso, Karina Bisch, Noémie Boulon, Jean-Pierre Dolveck, Kim Farkas, Mélina Jaouen, François Lancien-Guilberteau, Damien Le Dévédec, Tobias Löffler, Pierre Molinier, Julien Monnerie, Pierre Paulin, Carl Phelipot, Jean Rault, Juliette Roche, Anafaia Supico, et Anaïs Touchot.
L’exposition « Perils from the sea » est conçue comme un projet en 4 actes, sur une durée de qui se décline à partir de l’œuvre comme objet de désir. Les commissaires de l’exposition proposent de regarder les pièces selon différents points de vue: celui du spectateur, de l’artiste ou du commissaire. Doit-on s’atteler à faire de l’expérience de l’exposition un désir de connaissance ? Quelle est la part d’inconnu entre l’image de l’objet fini et son résultat ? Le commissaire n’applique-t-il pas un discours a priori qui parfois le dépasse, lorsque les œuvres interagissent entre elles dans les expositions ?
Au fil des vernissages, les œuvres s’accumulent dans l’espace modifiant la mise en espace de l’exposition et son contenu, changeant ainsi le regard que l’on porte sur les œuvres dans leur individualité. L’époque est un peu triste, on ne peut pas tout changer, tout révolutionner avec des expositions, mais il s’agit pour nous tous de créer des contextes, des moments propices à l’expression d’une forme de liberté.
Photographies : Paul Nicoué