17H00 – 20H00
Du Jeudi au Dimanche
Dans la Réfectoire
VERNISSAGE
20.03.2019
À PARTIR DE 18H
Depuis sa création en 2015, DOC s’engage chaque année à accueillir des résidents temporaires et à soutenir les parcours et besoins d’artistes venant d’autres horizons, complétant ainsi sa volonté d’ouverture à l’autre et de circulation des idées et des connaissances.
Exposition
21.03 — 24.03.2019
Cette année sept artistes ont participé au programme de résidence :
– Chavki (Aram Abbas, Kim Bradford, Charlotte Nicoli et Joseph Perez)
– Boris Kurdi
– Rotem Gerstel
– Juliette Roche
Chavki
Aram Abbas, Kim Bradford, Charlotte Nicoli et Joseph Perez, se sont rencontrés aux Beaux Arts de Paris dans l’atelier de Tania Bruguera en octobre 2013. Ils utilisent leur atelier comme point de chute et lieu de vie afin d’y nouer des affinités humaines et artistiques. Participants tous activement aux diplômes de chacun, des accointances conceptuelles et formelles font leur apparitions.
S’en suit en 2018 la formation du collectif Chavki, ensemble ils mènent une résidence à Marseille, puis participent à Felicita 18, leur première exposition commune lors de laquelle ils reçoivent le Prix Marguerite & Méthode Keskar et sont sélectionnés pour participer à ARTAGON Heading east.
Pendant l’été ils conçoivent et produisent des clichés photographiques pour une commande de Numéro Art. Ils utilisent ensuite leur temps de résidence au DOC pour préparer une série de performances pour les Rencontres d’art de Feÿ et leur installation performative How it’s made présentée lors de ARTAGON.
Leurs démarches remettent en question les différents cadres qui les entourent, qu’il s’agissent du travail salarié, du système marchand de l’art ou encore des conventions sociales. Entre ironie anxieuse et joyeux malaise, leur pratique drôle et dérangeante utilise leurs faiblesses et leurs doutes pour confronter les paradoxes et les dysfonctionnements du quotidien.
Boris Kurdi, né en 1990, vit et travaille à Paris.
Boris Kurdi traite autant de sujets de société, de philosophie, de littérature ou de politique qu’il aborde les questions liées à leurs représentations. Sa résidence au 26 rue du Docteur Potain lui a permis de réaliser des dessins présentés à l’exposition Fin del Mundo (atelier Bagnoler, Bagnolet), et Lush Art in Auster Times (Isnotgallery, Nicosie). Les fleurs présentées ici renvoient aux tombeaux des rois de la basilique Saint-Denis. Elles reprennent également de manière allusive la position des corps gisants des crack-addicts noirs de la Coline, à Paris.
Rotem Gerstel
Born in Israel in 1988, Rotem Gerstel is an installation artist working in various mediums. Now lives and works in Paris, is a BFA graduate of Bezalel Academy in Jerusalem and will start in the following September the European Postgraduate in Arts in Sound in Ghent, Belgium.
If a creative process is a metaphor for a structure, Rotem Gerstel focuses her attention on the threshold between two metaphorical rooms, two spaces – one being reality, and the latter, art.
Rotem questions the information that transfers between the two spaces, causing inevitable questions to arouse concerning the role of the membrane as a protective matter, and as a provider of boundaries with the ability to exclude, and also choose, the information it needs in order to be. The imminent questions of communication between the two spaces lead to the contemplation of translation, synchrony and asynchrony.
Juliette Roche
Juliette Roche, née en 1987, vit et travaille à Paris.
Son travail explore les notions de travestissement et de transformation, tant de la matière que de l’individu, à travers la peinture, l’installation, et la vidéo. Le projet de film qu’elle réalise au Doc! lors de sa résidence met en scène des personnages costumés dont les corps sont traités comme les vecteurs de couleurs et de forme, les éléments d’une composition chromatique en mouvement.
DOC
26 rue du Docteur Potain
75019 PARIS